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3. Le centre BOMO
En février 2004, Hélène Alemusuey achète une maison avec le concours financier apporté par White Horse Ministeries afin d'accueillir les femmes qui souhaitent sortir de la prostitution. Le nom de BOMO (Contraction de Bongwana ya Mozindo en lingala, qui signifie : « transformation en profondeur ») est donné à cette maison. Un travail en amont s'effectue auprès de ces femmes dans les quartiers ou elles se prostituent. Les femmes sélectionnées resteront onze mois, en internat (pour les éloigner de leur environnement), et recevront, en plus d'une formation en coupe et couture, des cours d'alphabétisation (la plupart n'ont jamais été à l'école), d'éducation à la vie (hygiène, soins corporels, connaissance du cycle féminin, de la maternité, etc...) et, bien sûr, vie spirituelle et instruction religieuse. Une équipe est formée par des éducatrices et évangélistes ainsi qu'une responsable de la maison.
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